Description du spot Sans aucun doute, une des plus belle plongée de la rade Marseillaise ! C'est l'un des spot de plongée ayant le plus bénéficier de l'effet Parc national...
Le Chaouen: 1961 / 1970
L’épave du Chaouen est un spot de plongée largement appréciée tant par la qualité et la richesse de sa faune que par l’ambiance si particulière qu’elle dégage !
10 / 33 m
niveau 1
43° 11’ 943 N
5° 13' 717 E
Au phare du Planier, et sur ce spot particulièrement, quel que soit votre niveau, il y en a pour tous les goûts.
En effet, l’anse du Chaouen est un site parfait pour un baptême de plongée.
D’autre part, elle est accessible dès le Niveau 1 de plongeur qui pourra visiter la proue mais avoir également une vision de l’ensemble de l’épave.
Et enfin, elle fera le bonheur des plongeurs confirmés amateurs des histoires rattaché à chaque naufrage.
L’immersion se fait dans la crique ouest et tout de suite par 4-5 mètres trônent une ancre magnifique puis la proue apparaît.
Couchée sur bâbord, la plongée se fait le long du pont. C’est une épave magnifiquement conservée.
Orientée vers l’île du Planier, le Chaouen a émergé de l’eau pendant de nombreuses années, mais les tempêtes et autres coups de mer l’ont depuis fait glisser. Les treuils sont toujours présents.
En direction de la poupe la cheminée est intacte, par contre le château avant gît sur le sable avec le deuxième mât de charge.
De nombreuses trappes et ouvertures permettent un accès facile aux cales, salle des machines, cabines ou salon. La salle des machines est encombrée de câbles dont il faut se méfier.
De manière général, il est déconseillé de pénétrer dans une épave, l’entrée des grandes cales avant est cependant praticable en restant prudent.
Vers la poupe, il faut s’arrêter au mât de charge qui s’étire sur le sable à 28m, il permet de contempler le Chaouen dans son ensemble donnant un panoramique exceptionnel !
A 36 mètres, vous apercevrez l’hélice (qui n’est pas en bronze) et le gouvernail. La coque à tribord est remarquablement conservée.
Il est conseillé de faire la plongée en remontant, donc de commencer directement par l’hélice.
En fin de plongée, en fonction de l’autonomie en air, vous pouvez visiter à moindre profondeur le haut du tombant qui est à main droite.
Le Chaouen fait partie d’une des épaves de la Rade Marseillaise les plus colonisées servant de récif artificiel à de nombreuses espèces !
Cela n’échappera certainement pas aux plongeurs bio et photographes.
Au fils des années, la poupe s’est peu à peu recouverte de gorgones rouges et jaunes et vous pourrez certainement apercevoir mérous, congres ou mostelles en passant sous le gouvernail.
Le mat est recouvert de toute sorte d’éponges et de bryozoaires, à ce niveau il n’est pas rare de croiser des bancs de loups ou de sardines.
L’épave du Chaouen est un cargo marocain lancé en 1961 pour assurer la ligne Marseille Casablanca.
Transporteur d’agrumes, il mesurait 90 mètres de long, 13,5 mètres de large et jaugeait 1.550 tonneaux. Sa propulsion était composée de deux moteurs de 1.370 CV.
Le 21 février 1970, le Chaouen bat pavillon marocain et fait route sur Marseille avec à son bord 640 tonnes d’oranges. La mer est calme, un léger mistral souffle. Vers 22h30, le Chaouen heurte le sec de la Pierre à la Bague au Nord-Ouest de l’île du Planier.
Sa coque se déchire sur tribord et il finit sa course dans la petite crique à l’Ouest du Planier. On ne sait toujours pas comment le navire en est arrivé là : erreur ou négligence ?
Malgré l’intervention du remorqueur Provençal 15, le Chaouen reste bloqué dans les rochers. Le Mistral s’étant levé, le Provençal 15 doit abandonner son sauvetage vers 2h30. Vers 6h, l’eau a envahi les cales et la salle des machines. A 13h30 le Capitaine Freton donne l’ordre d’abandonner le cargo, et trois quart d’heures plus tard le Chaouen se couche sur bâbord pour sombrer définitivement.
Le Chaouen: 1961 / 1970